jeudi 10 novembre 2011

Vouloir et/ou agir 

Vous êtes vous déjà demandé si vous aviez envie d'être heureux(se) ?

Oui, sûrement. Or « Vouloir », ce n'est pas « Agir ». Vouloir, ce n'est pas une action. C'est juste un état. Je veux être heureux(se). Oui, mais comment ? Qu'est ce que je veux ? Comment vais-je faire concrètement pour être heureux(se) ?

Vouloir n'est pas un verbe d'action. Dire « je veux » revient à poser une intention dans un temps sans limite. Mais sans action.

Décider d'agir, c'est poser un acte, engager la matérialisation d'une action, trouver une solution...

C'est comme si vous demandiez à un parent proche qui s'enferme dans sa chambre des week-end entiers ce qu'il veut : « Je veux des amis ». Oui, d'accord, mais il ne se décide pas à sauter le pas. Il veut, c'est tout. Il attend que les événements viennent à lui, que des amis (hypothétiques) spontanément débarquent chez lui pour le sortir de sa chambre.

Il est important à un moment donné de cesser de dire « je veux » sans l'associer à un "ok, comment y parvenir ?", car cela amène une frustration lorsque cela n'arrive jamais, et un sentiment d'impuissance. « Je veux des amis », implique à un moment donné de décider comment faire pour avoir des amis ? Peut-être commencer par sortir de sa chambre. Peut-être en s'inscrivant à une activité et en ouvrant le dialogue avec une première personne, puis une autre et encore une autre. Peut-être en proposant des sorties.

Ensuite, il faut un minimum d'entraînement. On ne devient pas un extraordinaire « ami » du jour au lendemain. Souvent, on ne sait pas comment faire. Mais l'expérience amène l'apprentissage, la prise de conscience de ses comportements, de ses attentes aussi.

Mais voilà, juste vouloir, c'est souvent plus sympatique. Car Il est tellement plus facile de rester chez soi devant sa télévision ou son ordinateur et attendre que les choses veulent bien aussi d'elles-mêmes venir !

mardi 25 octobre 2011

Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre

N'avez-vous jamais eu la sensation que cela ne fonctionnait pas ou plus, que vous aviez beau insister, y aller de force, et que rien n'y faisait ? Et pourtant, vous êtes persuadé(e) que c'est « ça », que c'est « elle » ou « lui », que vous ne vous êtes pas trompé, que c'est ce boulot et pas un autre.

Mais pourquoi ça ne fonctionne pas ?

On peut alors souffrir, se lamenter, ne pas comprendre, hurler sa colère, exprimer sa détresse, jouer les victimes et même se demander «pourquoi moi ? »...Rien n'y fait.

N'avez-vous jamais pris le temps de prendre un peu de recul pour avoir une vision plus globale de la situation ? Pour regarder les détails, voir le système de serrure s'il y en a un, remarquer si celle-ci est bien fermée ou pas, si vous avez l'autorisation (demandez-vous de qui!) de la pousser et de passer le pas (la porte est parfois ouverte et ne demande qu'à être franchie), ou même de vous rendre compte que finalement cette porte était fermée parce que vous n'étiez plus en phase avec ce qu'il se passe derrière.

L'Univers est bien fait. L'énergie trouve toujours un moyen de poursuivre sa route.

Et lorsque une porte se ferme, une autre s'ouvre. Pas toujours là où on l'attendait, ne correspondant pas toujours à nos attentes du moment, ni à ce que nous aurions aimé faire. Mais cette porte est bien là ouvrant sur l'inconnu, sur une nouvelle étape de vie.

Que faire alors ? La suivre ou rester devant la porte fermée ? C'est le choix de chacun.

Pour ma part, je procède par étape. Je cherche à prendre du recul pour découvrir et élargir ma vision, à prendre conscience de ce qui se passe, puis à suivre les portes qui s'ouvrent. Pas toujours avec confiance et foi. Mais avec l'envie d'y découvrir une autre perspective, une autre façon de voir, une autre composante de moi-même.

J'ai cette même démarche quand je suis dans le flou « mental ». Je pose alors une intention à mon âme et à l'Univers. Puis je lâche-prise car je sais que l'Univers répond toujours. Quelques jours plus tard, la réponse vient à moi comme une évidence. Elle est souvent surprenante, mais toujours pleine de sens (je m'en aperçois parfois après coup!). Je sais que c'est la voie que je dois prendre et je la suis quelle qu'elle soit. Cela m'a emmené à faire des expériences extraordinaires, à rencontrer des personnes fabuleuses et à découvrir de nouvelles possibilités et ressources. Pour moi, la vie est énergie.

Le mental ne sait pas tout. Notre âme en revanche sait ce qu'elle est venue expérimenter.

Bonne route...


jeudi 20 octobre 2011

Comme un aimant

L’Univers ne juge pas. Il est. Tout simplement. Il répond à nos attentes. Il vibre à l’unisson avec nos énergies intérieures.

Un jour, j’ai pris conscience que l’Univers est un grand maître. Il nous donne toujours ce que nous désirons au plus profond de nous. Ou plutôt, nous attirons à nous, comme un effet d'aimant, ce que nous voulons.

Seul accroc dans cette dimension, c’est que nous ne savons pas toujours ce que notre inconscient veut. Les deux aspects qui vivent en nous, conscient et inconscient, ne vibrent pas toujours à l’unisson. Alors que l’on croit que l’on veut le bonheur ou rencontrer l’homme ou la femme de sa vie, ou encore gagner au loto, notre inconscient peut exprimer l’inverse : « Je veux souffrir. Je ne mérite pas d’être heureux (se). » Nous allons alors attirer à nous les événements pour exaucer nos voeux.

C'est à nous d'être à l'écoute de notre inconscient pour prendre conscience de nos peurs, de nos croyances limitantes, de nos manques et changer notre vie.

mercredi 19 octobre 2011

Une histoire de pomme !



Je suis pommier. Et je ne serais jamais un poirier, un prunier ou un autre arbre. Simplement un pommier qui produit des pommes délicieuses que je partage avec les personnes qui m’entourent dans le respect de ce que je suis.

Un jour, j’ai compris l’importance de me positionner dans ma vie. J’étais si éclatée, si morcelée dans ma Terre, dans ma personnalité que je ne savais même plus qui j’étais.

C'est ainsi que j’ai rencontré un autre pommier qui m’a raconté son histoire :

« Il était une fois, un pommier qui voulait plaire aux gens du village de la vallée. Ces derniers n’aimaient que les poires. Le pommier se força alors à produire des poires pour pouvoir être aimé. Il s’épuisa, se contraignant à produire des fruits qui n’étaient pas les siens. Il souffrait car ses poires étaient trop acides, pas très belles et personne n’en voulait. Jusqu’au jour où une jeune femme s’adressa à lui.

_ Pourquoi fais-tu des poires, alors que tu es un pommier ?

_ Pour être aimé et apprécié des gens. Pour avoir la sensation d'être utile à quelque chose, à quelqu'un.

_ Moi, vois-tu, je préfère les pommes. Et je connais beaucoup d’autres personnes qui les aiment.

Il comprit alors qu’il était avant tout un pommier et qu’il pouvait produire de délicieuses pommes. Il décida de revenir à son essence. Le jour où il se positionna, il perdit l’amitié chantage et monnayable des gens du village (qui de toute façon ne l'appréciait pas). Et il gagna l’amour sincère de tous ceux qui aimaient les pommes. Il devint le meilleur pommier du comté. A ses côtés, un village se construisit avec des gens qui venaient cueillir ses fruits. En retrouvant sa place dans le monde, il put partager ce qu’il avait de plus précieux : Lui. Il s'est mis à exister de l'intérieur comme de l'extérieur, à s’aimer enfin, à cesser de s'épuiser en vain, et à développer ce qu’il était. »

mercredi 28 septembre 2011

Platon, sa grotte, et mon blog!

J'ai eu certaines expériences qui m'ont permis de prendre conscience que la vie est «magique». Magique... pas dans le sens propre du terme. Mais dans la possibilité que nous nous intégrons dans quelque chose de plus grand, que les choses ne sont pas toujours ou exactement comme nous les voyons.

Petit clin d’œil à Platon

Je me souviens avoir étudié au lycée l'allégorie de la caverne de Platon en cours de philosophie. C'est l'un des cours à cette période de ma vie qui m'est le plus resté en mémoire. Cette allégorie met en scène des hommes enchaînés et immobilisés dans une caverne, une sorte de demeure souterraine. Ces mêmes hommes tournent le dos à l'entrée et ne voient que leurs ombres et celles projetées, par un feu allumé derrière eux, d'objets qui se trouvent aussi derrière eux. Ils n'ont jamais vu directement la lumière du jour dont ils ne connaissent que le faible rayonnement qui parvient jusqu'à eux. Des objets qu'ils distinguent et d'eux-mêmes, ils n'en connaissent que les ombres. Et des sons, ils n'en connaissent que les échos.

L'un d'eux est alors libéré de ses chaînes et est accompagné vers la sortie. Il n'a pas l'habitude de la lumière. Il est alors ébloui et en souffre, résiste, ne parvient pas à percevoir dans un premier temps, doute, veut retourner d'où il vient . Mais s'il persiste, s'il accepte de voir différemment, il s'accoutume alors pour voir une autre réalité, un autre éclairage, un autre point de vue.
Prenant conscience de sa condition antérieure, il choisit de retourner auprès de ses semblables et de partager ce qu'il a découvert. Ceux-ci, habitués à leur vision et conception du monde, ont du mal à le croire, voire d'entendre ce qu'il a à dire.

La personne est sorti de la grotte, a pris du recul, a changé de point de vue par rapport aux idées reçues véhiculées par cet univers, par sa perception sensible (la grotte est la représentation de notre monde sensible – ce que nous percevons par nos sens) et a fait son propre chemin de réflexion et d'élévation. Elle est sortie pour y trouver la lumière et sa voie de vérité.

Qu'en attendre ?

A travers ce blog, je ne cherche pas à convaincre, juste à partager. Il ne sera pas forcément tourné vers l'astrologie. Il sera alimenté régulièrement mais pas quotidiennement et vous pourrez y laisser à votre guise vos propres réflexions. Celles-ci seront en revanche acceptées ou non après modération de ma part.

Je vous souhaite une excellente lecture !